Enquête 2008 : Jeunes Diplômés

Comme chaque année, l'A3IE a réalisé une enquête portant sur les conditions d'insertion dans la vie professionnelle des jeunes diplômés IIE. Les 3 dernières promotions - 2005, 2006 et 2007 - ont été interrogées.

Les résultats présentés sont toutefois à interpréter avec précaution : l'échantillon utilisé pour les statistiques représente 30% de tous les ingénieurs diplômés depuis 2005.

Les résultats de l'enquête corroborent le constat que l'on connait : les ingénieurs en informatique (et tout particulièrement de l'ENSIIE) sont une denrée rare et ont la cote sur le marché de l'emploi, même pour les plus juniors.

Ainsi, le salaire d'un jeune diplômé débutant sur Paris s'élève à 35,2 k€, celui d'un diplômé 2006 avec 2 ans d'expérience grimpant à 44 k€.

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Autre indicateur très positif, la durée de recherche du 1er emploi est très courte, 85% des ingénieurs 2007 ont trouvé leur premier emploi en moins d'un mois, contre 70% pour l'ensemble des trois promotions.

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Les salaires continuent d'augmenter sur un rythme moyen de 10% par an, avec toutefois un fait remarquable : en 2007, la promotion 2006 étaient mieux payés que leurs camarades de la promotion 2005 pourtant plus expérimentés, et cette tendance s'accentue en 2008.

Ceci s'explique par l'euphorie du marché de l'emploi en 2006 / début 2007, les jeunes diplômés sortant à cette époque ayant ainsi pu négocier dans de très bonnes conditions.

Lieu de travail

La grande majorité des jeunes diplômés IIE (73%) commencent leur carrière professionnelle sur la région parisienne. La province n'attire que 11% d'entre eux. Enfin, la part des jeunes diplômés s'expatriant est en légère baisse par rapport à l'année dernière : 16% contre presque 20% l'an passé. Ce recul peut néanmoins s'expliquer par un faible taux de réponse des ingénieurs expatriés.

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En termes de salaire, les diplômés travaillant hors de France sont les mieux payés avec un package global (fixe + primes + ...) moyen actuellement à plus de 56 k€. À l'autre extrême se trouvent les emplois en province, dont la rémunération est 43% inférieure, pour descendre à 32 k€. Quant aux salaires sur Paris et la région parisienne, ils se situent naturellement entre les deux avec une moyenne d'environ 39 k€.

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Fonction et domaine métier

Du côté des fonctions, celle d'ingénieur d'études reste incontournable comme les années précédentes. Plus de la moitié des nouveaux diplômés occupent actuellement ce poste.

Notons également que la dimension entrepreneuriale se développe : un ingénieur ENSIIE sur vingt tente l'expérience de la création d'entreprise, contre une part non significative l'année dernière.

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En tête des domaines métiers, on retrouve le trio "Informatique financière - Informatique industrielle/scientifique - Progiciel" avec 17% chacun.

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Méthode de recherche d'emploi

Pour postuler à un emploi, les jeunes diplômés n'utilisent quasiment plus que deux moyens : l'Internet (que ce soit via des CVthèques, en répondant à des annonces ou bien en candidature spontanée) et le réseau personnel (relations et poursuites de stage).

Fait remarquable, nos ingénieurs sont désormais la cible de "chasseurs de têtes" (11%), ce qui témoigne de la qualité de la formation.

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Entreprises embauchant les jeunes diplômés

Plus d'un tiers des jeunes diplômés commencent dans une petite structure, 22% dans une entreprise de moins de 50 employés et 12% dans une PME de 50 à 250 employés. Un gros quart des jeunes ingénieurs IIE soit 27% débute au contraire dans une grosse structure de plus de 10.000 employés.

Les 40% restants travaillent dans des entreprises de taille moyenne.

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En ce qui concerne le secteur d'activité des entreprises, les SSII et cabinets de conseil continuent d'attirer une part grandissante des jeunes diplômés, 55% d'entre eux pour cette année. Viennent ensuite les secteurs de la banque-assurance (16%) et de l'édition informatique (12%).

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Sans surprise, le secteur banque-assurance est largement en tête lorsque l'on compare la rémunération moyenne de chaque secteur d'activité. Ceci est dû aux fameux "bonus". Les autres secteurs (à l'exception des télécoms, car peu représentatif - cf. schéma précédent) se tiennent dans une fourchette homogène, entre 34,5 et 39 k€.

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Dernière modification : 23/06/2016